Histoire de la violence
Edouard LOUIS revient ici aux origines, au pays d’Eddy Bellegueule, son précédent roman. Et la violence? C’est celle dont a été victime le narrateur (un viol). C’est aussi la “violence de l’enfermement”. Pas moyen d’en sortir, aucune issue pour échapper à sa condition : sa condition sociale, comme la situation dans laquelle se trouve la victime d’un agresseur. Reste à en parler, comme le fait ici le narrateur, à sa sœur Clara, à ses amis, à la police. Et par l’écriture, dans la lignée de l’écrivaine de la mémoire, Annie ERNAUX.