Un parcours
18 stations dans la vie de la chanteuse Patti SMITH. Autant d’escales d’un trajet avec pour point de départ Greenwich Village, plus précisément un café où la rockeuse a ses habitudes. Tous les matins, elle y boit un café et mange une tranche de pain arrosée d’huile d’olive.
Ces chers disparus
C’est l’occasion d’évoquer des moments marquants, des anecdotes ou quelque histoire dans l’existence de la star. Apparaissent des proches: son mari décédé, son père, des amis. Surgissent des figures qui comptent pour la chanteuse : non seulement Rimbaud ou Verlaine, mais aussi Jean Gent, Bolano, Frida Kahlo, etc. Ce voyage en train est une longue procession avec de multiples stations où l’on s’arrête pour célébrer la mémoire de disparus, chers à la chanteuse. Autant d’hommages répétés aux artistes qu’elle vénère, ses mentors de prédilection.
Nous voyageons avec Patti Smith,
- en Guyane française avec son mari, aujourd’hui décédé, Fred Smith;
- au Mexique, où elle dort dans la maison de la peintre Frida Kalho;
- au Japon, où elle évoque le souvenir du dramaturge Mishima;
- à Londres sur la tombe de la poétesse Sylvia Plath;
- ou à Tanger pour honorer la mémoire de l’écrivain Jean Genet.
Son musée imaginaire
Patti Smith évoque le quotidien d’une grande star du rock assez banal. Elle est une femme âgée qui vit seule entourée de ses chats, dans le désordre d’une maison qu’elle délaisse pour boire son café matinal ou lors des voyages qui l’emmène à l’étranger. Elle rappelle tout ce qu’elle doit à tous ces artistes décédés qui l’inspirent encore. Elle décrit ainsi sous nos yeux son cabinet de curiosité, son musée imaginaire, sa “chambre verte” où elle rend hommage à des grandes figures du monde de l’art, aujourd’hui disparues. Tout cela confère à ce récit beaucoup de mélancolie.