En 1966, Anne Wiazemski rencontre Jean-Luc Godard. Ils se marient peu après, en aimant la vie, les livres et le cinema. On assiste à une ronde de personnages illustres qui défilent sous nos yeux au fil des rencontres du couple : Jeanson, Mauriac, Truffaut, … Un récit allègre fort plaisant.
Deux récits se livrent à notre lecture en parallèle. Ils mettent en scène Molly, belle jeune fille de 17 ans qui doit fuir sa ville natale après un scandale, et John, étudiant en histoire de l’art à Berkeley. Tout sépare ces deux personnages,en des lieux et des temps différents. Mais tout se rejoint, et John et Molly se retrouvent. Tout un monde, une véritable utopie, s’écroule alors; le mensonge s’efface pour laisser la place à une vérité.
Huit nouvelles forment un véritable roman choral. Les histoires sont ici la chronique douce et amère de la vie dans un kibboutz en Israël. Ces récits entretiennent, et c’est tout l’art d’Amos OZ, des liens ténus, des personnages communs, pour former un ensemble cohérent, un tableau terriblement humain.
Nikki, 31 ans, découvre affolée sa mère mourante sur le sol, assassinée à son domicile. Commence un long travail de deuil, ainsi qu’une pénible recherche menée par la police pour connaître les circonstances du drame. Quête personnelle et enquête policière : durant une année, une fille s’interroge sur ses origines, les liens noués avec sa mère, la différence marquée avec la soeur aimée… Au terme de cette receherche, la jeune femme ne sera plus jamais la même…
Joyce Carol Oates exploite un fait divers tragique intervenu il y a quelques années aux États-Unis. Une enfant de 6 ans est assassinée par un inconnu, alors que le jeune fille connaît une gloire naissante comme patineuse sur glace. C’est l’occasion pour l’auteur de dresser une fresque familiale dramatique, un portrait sans concession de l’Amérique.
Il s’agit de textes, notes ou poèmes rédigés par l’actrice entre 1943 et 1962, rassemblés dans un contexte chronologique. Cela forme un ensemble inégal, quelque peu impudique, que nous découvrons avec un intérêt grandissant. L’actrice s’y dévoile comme une personne sensible, une femme sensée, placée sous le signe des Gémeaux, écartelée entre deux directions.
Ces boîtes en carton sont les symboles qui jalonnent pendant près de 10 ans l’existence de l’auteur dans le pays de Waas. Tom Lanoye ouvre ces boîtes sous nos yeux pour dévoiler les souvenirs de jeunesse: son milieu familial, les voyages organisés par la mutualité, les années de collège, et cet amour dévorant pour un jeune condisciple. C’est souvent truculent, toujours sympathique, extrêmement savoureux. De petites boîtes à trésors.
Un conte moderne sur l’argent qui ne fait pas le bonheur. Comment mener une vie simple, et pourtant heureuse, en tenant commerce de mercerie? En aimant peut-être ce qui est proche, avant d’envier ce qui paraît inaccessible.
Pour traiter de la fin tragique de Marilyn Monroe, l’auteur présente un certain éclairage sur les derniers moments d’une existence. Le tournage du film crépusculaire “The Misfits”, un séjour auprès du détestable Frank Sinatra préfigurent une mort imminente. La suite est connue : une overdose médicamenteuse en août 1962 provoque la fin de l’actrice.
Intéressant et, parce qu’il s’agit de Marilyn, fascinant, nécessairement fascinant…
Au centre de l’histoire, Madeleine, qui aime Leonard, aimée de Mitchell, sur le site universitaire de Providence à Rhode Island en 1982. Roman de campus, typiquement américain, où trois étudiants se croisent, s’aiment ou se séparent, sous le signe de la quête. La recherche universitaire, la quête de spiritualité, la recherche de l’amour…
Jeanette WINTERSON à 53 ans raconte son enfance difficile. Adolescente, elle fuit un milieu puritain et une mère adoptive perverse. Reste un improbable amour des livres… Elle réalisera par la suite un parcours féministe et son métier d’écrivain, exemple flagrant d’une résilience possible.
Ora est une mère israélienne de près de 50 ans. Elle a peur d’obtenir de mauvaises nouvelles à propos de son fils engagé dans une opération militaire. Elle part en compagnie d’Avram, ami d’enfance, le père de son enfant. Elle part sur les sentiers de Galilé, et parle. Elle raconte tout ce qui fait la vie d’une mère en Israël. Le mythe d’Orphée et Eurydice, revisité de manière magistrale dans un roman plein et dense.
Francis Dannemark à l’école du bonheur! Dans son roman le plus long, il nous présente l’histoire de Max et de quelques amies qui se réunissent pour assister à quelques séances d’un ciné-club privé. Tout le monde se rencontre régulièrement pour regarder l’un ou l’autre classiques du cinéma. Jean-François, Sarah, Muriel et les autres… C’est l’occasion de parler de la vie de tous les jours, des amours, des emmerdes. Ensemble, c’est tout.
Chronique douce-amère d’une année scolaire. Un étudiant étranger de 16 ans, réfugié politique, débarque en classe de première. Un condisciple raconte cette arrivée et son incorporation dans la bande d’amis : Thierry, Pierre ou Jean-François. Ce livre est le récit d’une amitié dont seule est capable l’adolescence.
C’est “Belle du seigneur” à l’ère adolescente. Santiago aime Philippine à l’âge de 18 ans. Vie et mort d’un amour, et quel amour! Le premier, le plus grand, le plus beau, le plus triste. On vibre comme on meurt un peu, lorsque s’éteint au terme du récit ce bel amour. On s’attriste alors de voir finir “la fragile beauté de notre amour et de notre jeunesse”.
