La Méditerranée sépare Lybie et Italie.
D’un côté, Farid est un jeune garçon qui habite avec ses parents à Tripoli. Farid et sa mère Jamila, après la mort violente du père, fuient à l’aube. Ils quittent la Lybie du colonel Kadhafi pour rejoindre peut-être l’Italie.
De l’autre côté, Vito et Angelina, sa mère, vivent en Italie, à Catane. Ils font partie de ces Italiens qui ont peuplé la Lybie. Khadafi les a expulsés en 1970. Une importante fraction de la population italienne avait migré à Tripoli vers 1938. Ces émigrants ont vécu ce retour vers la mère-patrie comme un exil, les laissant souffrir du mal d’Afrique, leur dérobant une partie de leur histoire. Jusqu’au jour où le tyran fut exécuté par le déchaînement du peuple lybien.
Une histoire méconnue de l’Italie
Ce court roman comprend trois parties, les deux premières décrivent in situ la vie des Lybiens qui fuient la dictature et les Italiens revenus d’Afrique avec le mal du pays. Enfin, la troisième partie réunit les deux en guise de conclusion.
C’est une évocation sensible d’une part méconnue de l’histoire en Italie et de son rapport complexe avec une ancienne colonie.